Médiatrice
« Elargir son regard, oser et cheminer… »
Laurence Plançon

Photo : Lucas Plançon
Le champ de la médiation
Médiatrice généraliste, j’interviens également dans le cadre de médiation de l’apprentissage en CFA, soit pour former les médiateurs de l’apprentissage, soit pour intervenir dans le cadre d’une médiation nécessaire, dans le cadre de la sécurisation des parcours entre le jeune, sa famille, le maître d’apprentissage et les référents du CFA.
Formée à la prévention et à l’accompagnement de la perte d’autonomie (maladie, handicap, vieillesse), je propose la médiation lors de situations observées ou pressenties de vulnérabilité. Je suis adhérente à l’Association Médiation Part’Age
Bon à savoir
Pourquoi la médiation ?
La médiation vise à assainir les relations interpersonnelles (tensions, crises, non-dits, conflits), à rendre plus confiant pour agir sereinement, à sécuriser les personnes en fragilité pour prendre pleinement leur place, à développer les potentialités individuelles et collectives, à redonner un sens et de l’autonomie aux personnes pour répondre aux fonctions et aux rôles dans la recherche d’une voie convergente commune, que cela soit en préventif ou en curatif.
La démarche de médiation s’inscrit également dans le cadre de la prévention des Risques Psycho-Sociaux et sert l’amélioration de la Qualité de Vie au Travail, lors de situations observées ou pressenties telles que :
- une dégradation de la qualité des relations au travail, une tension sociale,
- des salariés en épuisement professionnel,
- des projets qui n’avancent pas ou peu,
- une organisation sclérosée,
- des managers en difficulté,
- etc…
Quels sont les principes de la démarche de médiation ?
Le cadre de la médiation est sécurisé et régulé par le médiateur. Il respecte des principes éthiques et déontologiques : la neutralité, l’impartialité, et l’indépendance du médiateur, le respect de la confidentialité des échanges, et le maintien de la liberté d’agir dans le cadre posé.
Les conditions de réussite d’une médiation reposent sur la volonté, la liberté et l’autonomie des personnes engagées dans ce processus commun. Ces trois notions restent des fondamentaux tout au long du processus de médiation (la médiation a une obligation de moyen et non de résultat).
Cette démarche s’inscrit dans un cadre partagé de confidentialité pendant et au-delà du processus de médiation.
Avant de valider l’engagement dans un processus de médiation, un diagnostic clair est posé entre le médiateur, le commanditaire et les parties, et une réflexion commune permet de valider l’intérêt de rentrer dans ce type de démarche d’accompagnement.
Les conditions d’engagement, les règles, la méthodologie proposée, l’organisation des séances, sont posées avec les parties lors d’une séance d’information préalable, soit collective ou soit individuelle, en présence ou à distance (entretien téléphonique ou en visio).
La médiation voit le jour une fois l’engagement de chacun formulé. Un contrat d’engagement dans la médiation est alors rédigé (valeur morale et non juridique).
Quel est le rôle du médiateur ?
- être un facilitateur d’écoute, de questionnement, de compréhension, permettre de donner du sens à ce qui est dégradé, de garantir le respect entre les parties, quels que soient les différends qui les opposent. Il garantit une place équitable à chacun dans le processus
- accompagner dans la recherche de solutions préventives, correctives ou curatives, sur mesure et n’émanant que des personnes engagées dans la médiation, dans leur intérêt propre
Le médiateur ne joue pas le rôle de conseil ni d’arbitre, il n’intervient pas dans les solutions proposées par les personnes engagées dans le processus et ni sur la décision finale. Si toutefois les personnes engagées souhaitent obtenir un avis sur une situation, cela se fait dans un cadre expliqué, limité et validé par tous.